Le poivre noir a été récolté vert, puis séché et oxydé naturellement et enfin trié à la main, le rouge est récolté mûr, le blanc a bénéficié d'un bain d'eau de source.
La culture du poivre est très ancienne au Cambodge. Le poivre de Kampot est cité dans les écrits de Zhou Daguan, diplomate chinois reçu au XIIIème siècle par l’empire Khmer. Culture favorisée au XIXème par le protectorat français, elle a failli disparaitre totalement pendant les Khmers rouges entre 1974 et 1995. Heureusement sauvé, le poivre de Kampot est depuis 2010 le premier produit cambodgien à bénéficier d’une IGP (Indication Géographique Protégée).